En attendant la réouverture, sur la place Sultanahmet, du hammam de Roxelane (Haseki Hürrem hamamı – 1556, Mimar Sinan) actuellement en restauration et qui abritait ces dernières années le centre culturel d’art du tapis, d’autres hammams reconvertis avec plus ou moins de bonheur offrent la possibilité d’admirer leur architecture.
Tout comme celui de Mahmut Pacha, le hammam de Tahtakale, tout près de la mosquée Rüstem pacha, est un exemple des premières constructions ottomanes à Istanbul. Il fut édifié probablement par le même architecte (Atik Sinan) en 1460 pour les hauts dignitaires de la cour de Mehmet II. Dans les années 1980 il servit de dépôt frigorifique et fut restauré de 1989 à 1993. Il n’est accessible que depuis 2003, mais les projets touristiques ont été abandonnés. Même le café, ouvert quelques années, a apparemment fermé ses portes. La visite est cependant possible.
Au dernier étage sous la grande coupole, un atelier de réhabilitation de vieux tapis et kilims est installé. Un artisan y produit des sortes de patchworks destinés principalement à l’exportation.
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