jeudi 22 avril 2021

Le Chat s’expose en plein air

En attendant la réouverture des musées, des cinémas, des terrasses, il y a quelques alternatives de sorties pour changer des balades dans les parcs et jardins de la capitale. Paris est un musée à ciel ouvert pour ceux qui savent ouvrir les yeux. L’architecture, le street-art offrent des possibilités infinies de découvertes. Mais parfois on peut avoir envie d’autre chose, de partager un évènement avec la foule, sans pour autant oublier toute prudence. Alors en ce moment c’est entre Concorde et le rond-point des Champs Elysées qu’il faut aller !


Evidemment aucune comparaison possible avec l’évènement culturel des sculptures de Botero exposées en ce même lieu du 22 octobre 1992 au 30 janvier 1993. Cependant, Geluck avoue lui-même qu’il s’est inspiré de l’idée en proposant en 2018 l’installation de 20 statues de bronze monumentales à l’effigie de son animal fétiche qui parle habituellement dans des bulles.
Si l’œuvre de l’artiste colombien est un antidote à la grossophobie, celle du dessinateur belge l’est aussi avec son Chat aux formes généreuses qui ne manque pas d’humour, souvent grinçant !
Déguisé en docteur, le Chat semble ausculter l’oiseau avec bienveillance… mais c’est faire abstraction de la fourchette qu’il tient cachée dans son dos. 


De même la chute pourrait être fatale à la souris équilibriste. Le filet de protection n’est pas vraiment réglementaire !


Comme Atlas, Titan de la mythologie grecque, le Chat est condamné à porter le monde sur ses épaules. Avec la pollution la peine est double !


Citation de La Fontaine « tel est pris qui croyait prendre » ou bien film réalisé par Louis Lumière, l’Arroseur Arrosé, le thème est revisité par Geluck. Le chat écrasé peut devenir parfois l’écraseur ! Inutile de préciser que cette sculpture a été particulièrement appréciée d’Elvan et que j’ai partagé son enthousiasme.


Déambuler sur l’esplanade offre donc jusqu’au 9 juin 2021, un antidote à la morosité, une balade qui fait rimer sourire et réfléchir. Et qui inspire les artistes en herbe...



 

mercredi 7 avril 2021

Une cigogne arc-en-ciel

Les cigognes ont du survoler le détroit du Bosphore depuis plusieurs semaines pour s’installer en Thrace et y construire leur nid…
Tout autant que le réveil de la végétation, elles sont la preuve tangible que le printemps est de retour…
Leurs migrations saisonnières est une comme une promesse d’évasion et les apercevoir en plein vol reste associé à un bon présage… à la possibilité de voyager dans un futur proche ! 


Toute la famille connait bien ma sympathie pour ces volatiles auxquels j’ai fini par m’identifier tout au long des décennies passées entre la France et la Turquie.
Je n’ai pas pu, cette année encore, guetter leur retour. Le ciel de Paris ne fait pas partie de leur espace aérien !
Pas d’inquiétude, Elvan a trouvé la parade ! Sa cigogne multicolore s’est faufilée jusqu'ici !
Et grâce à elle je pourrai, j’espère, lever mon regard vers le ciel pour assister à leur grand départ fin août