A environ 90 km d'Istanbul et à 43 km de Tekirdağ, la ville
antique de Perinthos/Héracleia, se situe dans le district de Marmaraereğlisi
de la province de Tekirdağ, sur la côte nord de la mer de Marmara (Propontide).
On y accède par l’autoroute Istanbul-Tekirdağ-Çanakkale-Izmir qui passe à
proximité et qui est aujourd'hui un important axe routier, surtout depuis la
mise en service en mars 2022 du pont sur le Détroit des Dardanelles. La petite
ville provinciale endormie qui ne sort de sa torpeur qu’avec l’arrivée des
estivants locaux, pourrait bien devenir un attractif centre culturel selon les
espérances avouées du maire, Hikmet Ata.
Car c’est officiel, des fouilles archéologiques
systématiques ont commencé en 2021 par décret présidentiel n° 4065 et autorisation de la Direction générale du patrimoine culturel et des
musées du ministère de la Culture et du Tourisme.
Il va sans doute falloir patienter plusieurs années pour
en voir les premiers résultats significatifs, mais à l’occasion d’une visite du
phare historique, on a pu constater les traces d’une activité archéologique
tout à fait conventionnelle avec numérotation de secteurs et quadrillage de
zones. Des barbelés protègent déjà les secteurs d’excavations afin de dissuader
les visiteurs malintentionnés.
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Mais le berger peut tranquillement y faire paitre son troupeau. |
Le site a fait l’objet à maintes reprises de fouilles
illégales par le passé et risque d’être encore plus convoité actuellement.
Négligée pendant des décennies alors que de nombreuses
fouilles de sauvetage ont été ponctuellement entreprises, un bon nombre de
rapports rédigés, des artefacts collectés et protégés dans les musées de Tekirdag
et d’Istanbul, et même dans des musées étrangers, Perinthos fut l'une des cités
les plus florissantes du monde antique. Située sur la route commerciale reliant
la mer de Marmara à la mer Égée et à la mer Noire, elle a bénéficié de cet
emplacement stratégique autant maritime que terrestre. Les terres fertiles et
bien irriguées de la région ont contribué à sa richesse par l’exportation d’une
grande partie de sa production de céréales.
Son rayonnement en Thrace tant administratif
qu’économique fut comparable à celui d’Ephèse sur la côte égéenne. C’est en tout cas ce qu’affirmait déjà le
Prof. Dr. Mustafa H. Sayar de l’Université d’Istanbul que j’avais rencontré en
2009 sur le site de fouilles de la basilique byzantine du 6e siècle,
en plein centre de Marmaraeğrelisi. C’est aussi l’avis du Prof. Dr. Zeynep Koçel Erdem
en charge de la direction des fouilles entamées par l'Université des Beaux-Arts
Mimar Sinan, en 2021 et devant se poursuivre un certain nombre
d’années.
Il est grand temps de soustraire Perinthos au désintérêt
et à l’indifférence du public ! Les scientifiques et certains passionnés de vestiges
archéologiques sont déjà conquis.
Les premières informations sur la ville antique, bien que
limitées, sont données par des sources anciennes (Hérodote)
Les premiers documents sur Perinthos se trouvent dans les
archives de Cyriacus d'Ancon (1391-1453/55) humaniste et antiquaire italien itinérant,
considéré comme le Père de l'Archéologie avec son ouvrage Commentaria en sept volumes illustrés par ses dessins dans lequel il
a rédigé des descriptions détaillées de monuments et de vestiges antiques de la
Méditerranée orientale.
Les premières études scientifiques ont été menées en 1898
par Georges Seure (1873-1944), archéologue français, helléniste et professeur
d'université. Elles ont porté principalement sur le théâtre et la basilique et
les inscriptions qu'il y a trouvées. Ernst Kalinka, publia également quelques
inscriptions en 1900.
Des scientifiques turcs se sont ensuite intéressés à
Perinthos à partir des années 1960.
Feridun Dirimtekin(1966), Zafer Taşlıklıoğlu (1971),
Mustafa Hamdi Sayar (publication de thèse de doctorat, 1998), Nezih Fıratlı, Nuşin Asgari, M. Akif Işın
(1981, 1983, 1987, études topographiques, sondages et fouilles de sauvetage)
Les fouilles de sauvetage initiées par le musée archéologique de Tekirdağ ont fourni des informations importantes sur les structures
monumentales de la ville antique telles que la basilique (Öztürk 2009 ;
Yeşil-Erdek 2014) sur les zones de
tumuli et de nécropoles (Öztürk 1999, 2000, 2001), et la plupart des ruines de
la région ont été enregistrées dans le livre
d'inventaire culturel de Tekirdağ, 2014, 204-231. Certains tumulus de
Perinthos et de ses environs ont été examinés dans le cadre d'une thèse de
doctorat sur les tumulus de Thrace (Yıldırım 2008, 194).
Les tombes de Kamaradere et Kiremitlik, constituant les
grandes zones de nécropole de la ville antique, ont été fouillées à la demande
du musée de Tekirdağ et elles ont été étudiées par Zeynep Koçel Erdem. Son
ouvrage «Nécropoles et tombes rupestres de Perinthos/Herakleia » est en
préparation pour publication. S. Çokay Kepçe a également publié un rapport en
2011 concernant ses découvertes de lampes à huile en terre cuite.
Il existe également un certain nombre de nouvelles zones
de nécropole découvertes lors de fouilles de sauvetage au sein de la ville
moderne. Parmi celles-ci, des sarcophages ont également été étudiées dans le
cadre d'un mémoire de maîtrise (Yenentürk 2011).
Voici en résumé l’historique des recherches concernant la
cité.
Quant à l’historique de son peuplement, les fouilles de
la ville antique ne faisant que commencer, les connaissances sur les premières
périodes sont assez limitées. Cependant, les couches culturelles découvertes
lors d'une fouille de sauvetage menée par le Prof. Dr. Mehmet Özdoğan en 1999 à
Toptepe, monticule situé à proximité du village de Yeniçiftlik et à 4km de
Marmaraeğrelisi, remontent à la période chalcolithique.
Un vase de culte de forme anthropomorphe daté de 4300 av
notre ère, découvert en ce lieu-dit Toptepe
symbolise probablement la Déesse Mère, qui faisait l’objet d’un culte très
important sur les rives de la Propontide. Il est exposé au musée de Tekirdag.
Il a été découvert par D. H. French en 1966 et daté
de l'âge du bronze ancien, contemporain de la couche la plus ancienne du site
de Troie.
Bien qu'il soit généralement admis dans la littérature
scientifique que Perinthos ait été fondée par des colons de Samos vers 600 av
notre ère (Danov 1974; Isaac 1986; Archibald 1998; Avram 2004; Hansen-Nielsen
2004),
les découvertes mentionnées ci-dessus incitent à penser,
selon Zeynep
Koçel Erdem qu’il est fort probable de rencontrer des
traces d'établissements préhistoriques dans les couches inférieures de la ville
antique. Des poteries et des outils en pierre de l’âge du bronze trouvés à
l’extrémité ouest de l’Acropole dès la première année des fouilles systématiques,
ont confirmé l’hypothèse d’un peuplement précoce.
Pour la période archaïque (environ 570-560 av notre ère) Hérodote
mentionne Perinthos comme une forteresse thrace en conflit avec les Mégariens, autres
colons grecs qui ont établi des colonies telles que Byzantion (Byzance) et Selymbria
(Silivri) sur les rives de la Propontide.
Elle fut pillée lors de l'expédition de Darius contre les
Scythes d’Europe en 514/513 av notre ère. En -511, le général perse Megabyzos l’assiégea
et Perinthos qui fut contrainte de participer à la « révolte ionienne » initiée
par les villes ioniennes (dont Ephèse et Milet) contre les Perses en -498,
tomba de nouveau sous la domination perse lorsque la rébellion fut réprimée. En
-476/5, après que Cimon, stratège athénien, eut libéré la Thrace des Perses, la
ville acquit sa liberté.
Diverses découvertes datant de cette période sont exposées
au musée de Tekirdağ (stèles funéraires peintes, stèles votives, etc.) et soulignent
l'importance de la ville dès cette époque.
La période classique (fin du 5e et le 4e
siècle av notre ère) fut une des périodes les plus brillantes. La région était
sous le règne des rois de la dynastie Odrysienne, l'une des tribus la plus
puissante des Thraces. La ville fut incluse dans la 1ère Union maritime
Attique-Délos au 5e siècle (-452 ), et dans la 2ème Union
maritime en -377. Grâce à ces adhésions, des relations étroites furent établies
avec Athènes. Vers -370 elle passa sous le contrôle du satrape perse
Ariobarzanes, allié d'Athènes, et de son serviteur Philiskos d'Abydos. Philiskos stationna
des mercenaires à Perinthos et prit le contrôle de la côte nord de la
Propontide.
En -351, l'expédition du roi macédonien Philippe II en
Thrace, libéra toute la région de l’occupation perse.
Avec Alexandre le Grand qui poursuit les conquêtes de son
père, Philippe II, la région connaît une autre période florissante. C’est la
période hellénistique.
Des conflits eurent lieu entre les Séleucides, Antigonos
et Ptolémées, successeurs d'Alexandre, et il y eut des luttes entre la ville et
ces puissances en raison de pressions et d'hégémonie, mais Perinthos passa
finalement sous la domination du général Lysimaque. La ville frappe alors ses
pièces de monnaie. Il ressort des représentations sur les pièces que Dionysos,
Déméter et Héraclès faisaient partie des dieux importants vénérés dans la ville
antique.
En 189 av notre ère, tous les territoires des Thraces, y compris en Anatolie, passèrent sous la domination du royaume de Pergame, puis sous celle des Romains en -129. La région devint officiellement une
province romaine en 46 de notre ère, et Perinthos fut choisie par l'empereur
Claude comme centre administratif et capitale provinciale. Contrairement au
caractère rural des colonies thraces, Perinthos est devenue riche et prospère dans un environnement multiculturel et plurilingue, dotée de monuments importants pour honorer les empereurs. Elle est
également devenue la base de la marine romaine chargée de la sécurité de la
Propontide. A cette époque, les liaisons entre la côte et l’intérieur
étaient assurées grâce à la Via Egnatia traversant la région, et elle croisait
en ce lieu la Via Militaris (Şahin 2006 ; Sayar 2010). Cette situation a
conduit au renforcement des liaisons commerciales et les ports de Perinthos ont
maintenu leur importance pendant cette période.
Une inscription votive au nom de
l'empereur Hadrien et de son épouse Sabine suggère l'existence d'un temple dans
la ville, mais il est possible que cette inscription appartienne au théâtre (Seure
1898 : 598), ainsi que certains socles de statues (Sayar 1998 : 14-17).
Dans le conflit entre l’Empire romain et Byzance en 196,
Périnthos s’est rangé du côté de Rome. Byzance vaincue fut réduite au statut de
village par l'empereur Septime Sévère au profit de Perinthos. De nouveaux édifices
importants furent construits. Elle reçut alors le titre honorifique de Neokoros
(avec le droit d'établir des temples), visible sur les monnaies de l'époque. À
la lumière des inscriptions et des pièces de monnaie, il est connu que des
fêtes telles que Sévérie, Philadelphie, Pythie et divers agons (concours
organisés à l'occasion de célébrations religieuses) avaient lieu à Perinthos en
l'honneur de l'empereur. (Raycheva 2015 : 30).
Sous le règne de Dioclétien (284-305), en l’honneur du héros Héraclès considéré comme
le fondateur mythologique de la ville, Perinthos fut appelée Heracleia (Ἡράκλεια). Un hôtel de la Monnaie impérial s’y établit.
Avec les empereurs byzantins Anastase (491-518) et
Justinien (527-565), la ville connut une nouvelle période de construction avec
d'importantes activités de restauration. Des sources anciennes mentionnent qu'Heracleia
est devenue un centre épiscopal au cours de cette période. La demeure du
dernier Metrolite (Evêque orthodoxe) est encore debout dans une rue de la
ville.
La période byzantine et antique tardive est
connue de manière relativement plus approfondie grâce à des études de surface
menées dans la région (M. H. Sayar; Külzer 2008) et un certain nombre d'études
scientifiques menées parallèlement aux fouilles de sauvetage du musée de
Tekirdağ. En particulier les éléments architecturaux de la basilique. Publications
Öztürk 2009; Yeşil-Erdek 2014; Westphalen 2018.
En 1204, la ville passa sous la domination des Latins à
la suite de la quatrième croisade et déclina rapidement, mais ne fut jamais
entièrement dépeuplée. Son nom se transforma en Ereğli pendant la période
ottomane.
Une grande partie de la cité antique est ensevelie sous
les habitations contemporaines, en particulier les parties basses jusqu’en
bordure de mer. Les découvertes de vestiges se sont fait au hasard de
démolitions et de projets de construction.
Diverses ruines de structures monumentales telles que des
portions de remparts à la surface du sol, la structure d’un stade (240 x 69 m) à proximité de la place du marché d'aujourd'hui, sont
visibles et quelques vestiges déplacés sont exposés dans un petit parc près du
port.
Mais l'acropole antique, ce promontoire en forme de
péninsule dominant les deux ports naturels qui l’encadrent en contrebas, (l'un
commercial et l'autre militaire où se trouvait la marine impériale romaine, habités
sans interruption depuis au moins l'Antiquité et qui ont conservé leur
importance jusqu'à aujourd'hui), n'a jamais été touchée par l’urbanisation, mis
à part le phare et quelques bergeries.
La zone où se trouvaient les grands bâtiments publics
tels que les temples construits au nom d'empereurs romains et le théâtre sont
donc directement accessibles et l’équipe archéologique est à pied d’œuvre.
Le théâtre de Perinthos est situé à l’est de l’acropole,
à flanc de coteau, juste en contre-bas du phare historique. Il offre une vue
magnifique sur la mer de Marmara.
La structure entière est enfouie, mais la courbe de la
cavea où s'asseyaient les spectateurs peut être clairement suivie à partir des
traces au sol. Une telle couverture augmente la possibilité que le bâtiment
soit relativement bien conservé. Lors des travaux de forage effectués dans la
cavea, des gradins dans leur position d’origine ont été atteints à une
profondeur de 4 mètres.
Des fouilles systématiques ont commencé à partir du
bâtiment de scène sur environ 30m. Il fut construit en taillant et lissant le substrat rocheux.
C'est une architecture très intéressante qui illustre une
bonne ingénierie pour cette période. Quatre piliers de support de la longue
scène ont été mis au jour. Ces éléments laissent supposer que le bâtiment
comportait au moins deux étages. De nombreuses pièces de marbre coloré fournissent
des informations sur les décorations de l’édifice. Ces indices architecturaux
présentent de grandes similitudes avec les monuments romains réalisés dans le
cadre du programme de construction de l'époque d'Auguste (-63-14), successeur
de Jules César.
À la lumière des découvertes in situ de divers tessons de
céramiques, marqueurs temporels, Zeynep Koçel Erdem avance l’hypothèse que le théâtre
a connu sa première utilisation vers le 6e siècle avant notre ère et
qu’il n'a plus été utilisé après le 6e siècle. Au début de notre ère
lui fut ajouté le bâtiment de scène de type romain.
Dès à présent il peut être considéré comme le plus vaste
théâtre de la Thrace antique. A une époque à déterminer les niveaux supérieurs
des gradins ont été détruits. Il est possible de voir des traces de destruction
également dans le bâtiment de scène. L’archéologue espère que les destructions soient
limitées.
Les fouilles sont complétées d’études diverses de l’ensemble
du matériel archéologique avec l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire.
Des études géophysiques sont réalisées sous la direction
de Caner İrem, maître de conférences du département de géophysique de l'Université
technique d'Istanbul, afin de documenter les caractéristiques topographiques,
les éléments culturels et l'état actuel du sous-sol de l'ancienne ville de
Perinthos et de ses ports en utilisant toutes les méthodes géophysiques
applicables, le géoradar, la
sismique, la gravité, la magnétique, le lidar et la bathymétrie marine.
Les données topographiques précises obtenues sont numérisées pour aboutir à
la création d’une étude de référence sur la manière de lire les anomalies
observées dans les données géophysiques d’une ville ancienne.
Les travaux de documentation architecturale en 3D permettront
de stocker les données scientifiques des fouilles de Perinthos sur des supports
numériques de manière complète et holistique, afin de constituer une base de données
accessible et applicable pour différentes spécialités de l'archéologie.
Des études sous-marines ont également été réalisées sur
les rives de la colonie (Işın 1997). Ces zones sont enregistrées sous le nom de
« Zone de protection sous-marine de Marmara Ereğlisi » (Livre d'inventaire
culturel de Tekirdağ 2014 : 209).
Diverses amphores trouvées dans des épaves datent de la
période hellénistique jusqu'à la fin de l'Antiquité. L'une des épaves a été
datée du 15e siècle. Elle
transportait des tuiles produites dans la ville italienne de Fayanze, exposées
au musée de Tekirdağ.
Des études zoo archéologiques ont été réalisées en 2021 par
le professeur Vedat Onar du département d'anatomie de la Faculté vétérinaire, et
du Centre de recherche sur les applications de l’ostéoarchéologie de
l'Université d'Istanbul. Elles ont permis d’émettre des hypothèses concernant
la faune, les habitudes de consommation et l’économie alimentaire de la société
périnthosienne de la période byzantine. Les premiers résultats de cette étude sont
en cours de publication.
Des travaux de conservation et restauration sont prévus. Pour
le moment la priorité est à la protection et classification des vestiges exhumés, du nettoyage mécanique et chimique des pièces de monnaie en bronze et de
quelques objets métalliques pour les préserver de la corrosion. Certaines
trouvailles en céramique ont été reconstituées.
Selon les vœux de Zeynep Koçel Erdem, dans quelques années des vestiges significatifs pourront être présentés
tout au long d’un itinéraire de visite jalonné de divers panneaux explicatifs
et éventuellement d’images animées de reconstitution.
En 2020, le media en ligne Arkeolojik haber relayait l’information suivante : Ahmet
Hacıoğlu, directeur provincial de la culture et du tourisme, a déclaré « Les
responsables du musée d'archéologie et d'ethnographie de Tekirdağ ont préparé
les travaux d'études et de restauration de la basilique, et ceux-ci ont été
approuvés par le Conseil régional de la préservation du patrimoine culturel
d'Edirne. La mise en œuvre du programme débutera en 2021. Nous prévoyons qu'il
sera achevé d'ici un an. »
Malheureusement en passant devant le chantier de fouilles
de la basilique, un coup d’œil suffit pour s’apercevoir que le projet est
toujours en attente, qu’aucune structure n’est venue protéger l’ensemble (évoqué
déjà en 2009) et que les visiteurs ne sont pas à la veille de se bousculer à l’entrée
pour admirer les 400m² du pavement de mosaïque (en attente de restauration…)
Cela dit, cet article un peu long, j’en conviens, est le
reflet d'un enthousiasme renaissant pour Perinthos, après qu'il ait été mis en
veilleuse de si longues années !
Sources:
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