Selon les
fouilles archéologiques menées depuis les années soixante, la région de
Tekirdağ a été peuplée dès le prénéolithique il y a 12000 ans.
Elle fut un
emplacement stratégique des colonies grecques, des occupations romaines, puis
des Byzantins jusqu'à l’arrivée des Ottomans. Un musée se devait d’en abriter
les vestiges les plus représentatifs, tout au moins ceux qui ont échappé à
l'exil vers les musées européens ou le musée archéologique d'Istanbul.
En 1976, l’ancien
bâtiment de la préfecture a été alloué à cette fin par le ministère de la
culture, mais n’a été ouvert au public qu’à partir de 1993. Depuis il s’enrichit
d’année en année des plus récentes trouvailles archéologiques.
Une Déesse-Mère en
terre-cuite, datée de 4300 av. JC. a été découverte sur la colline de Toptepe,
près de Marmara Ereğlisi (antique Perinthos).
Une sépulture
datant du 4e siècle av. JC, enfouie sous un tumulus près du village de Naip köyü
a été reconstituée. Elle est exposée avec les divers objets d’argent et de
bronze qui entouraient le défunt.
Des poteries caractéristiques
des civilisations gréco-romaines.
Des bijoux byzantins
finement sculptés dans la nacre.
Une section
ethnographique est consacrée à l’artisanat local. En particulier les tissages des environs de Karacakılavuz au nord-ouest de Tekirdağ.
Dans le jardin du
musée on peut voir de nombreux fragments architecturaux, des sarcophages, des
colonnes, des statues, des inscriptions et des bas-reliefs de différentes périodes.
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