Une autre exposition, « Totems à ciel ouvert » donne des couleurs à ce
mois de mai maussade. Alors que le Chat de Geluck continue de faire son show tout près de là, devant l'hôtel de Coislin
jouxtant le palace du Crillon, un autre chat à la silhouette tout aussi familière
porte ostensiblement son regard vers l’obélisque du temple de Louxor qui trône depuis
le 25 octobre 1836 au milieu de la plus vaste place parisienne.
Cette sculpture
de l’artiste Julien Marinetti, revendiquant le « syncrétisme de la peinture et
de la sculpture » est un bronze gravé, peint et laqué.
Il représente le « Chat
Bastet », autrement dit la divinité féline vénérée par les Égyptiens dans l'Antiquité.
En suivant la rue Royale en direction de l’église de la
Madeleine, on croise « Teddy Bear » tout aussi coloré au milieu du
trottoir. Gros nounours de notre enfance qui ne présente évidemment pas le réalisme
des sculptures vues récemment au Jardin des Plantes, « Fragiles Colosses ». Ce
n’est d’ailleurs pas l’objectif de l’artiste. Le support sculptural n’est que prétexte
aux autres techniques artistiques.
Le bouledogue a ici pour compagnons deux pandas Bâ exposés
sur le parvis de l’Eglise Notre-Dame de l’Assomption.
Entre deux averses, ce jeu de piste est à parcourir depuis le 27 avril et jusqu’au 4 juin 2021.
L’éclaircie semble se prolonger et invite à la flânerie. C’est l’occasion de traverser le jardin des Tuileries et se laisser séduire par les parterres d’iris pour un voyage imaginaire dans la toile de Vincent Van Gogh.
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