En Turquie, la province d’Isparta, la "Provence turque",
est réputée pour ses roses aux parfums délicats, mais aussi pour ses impressionnants
jardins de lavande, en particulier ceux du village de Kuyucak : au moins 80%
de la production nationale y est récoltée. Une telle densité ne passe pas inaperçue
et sans surprise, les étendues bleues et odorantes attirent les visiteurs de
mi-juin à fin juillet.
L’été dernier, les actualités régionales mentionnaient déjà cette production alternative qui prend parait-il de l’ampleur dans toute la province de Tekirdağ, connue jusqu'à présent pour ses tournesols et ses vignes. Une nécessité économique pour diversifier les productions sans avoir recours à l’irrigation.
Bien que les municipalités concernées tentent de faire la promotion de cette nouveauté, pariant en prime sur l’attrait touristique, la communication est encore embryonnaire.
Après quelques errances infructueuses, nous en avons finalement trouvé un beau champ à Önerler, petit village à proximité de la ville de Çorlu.
Les visiteurs ne se bousculent pas et aucun produit n’est
commercialisé sur place pour le moment. La cueillette est strictement interdite
mais les abeilles butinent avec ardeur.
Des éléments de décor très kitsch sont malheureusement disséminés dans les rangs et censés motiver les photographes.
Des éléments de décor très kitsch sont malheureusement disséminés dans les rangs et censés motiver les photographes.
J’ai bien tenté
de les éviter dans mes cadrages au détriment de la perspective des alignements
de touffes colorées.
Pas encore de quoi inquiéter le centre producteur d’Isparta, mais des débuts prometteurs sont à suivre.
Pas encore de quoi inquiéter le centre producteur d’Isparta, mais des débuts prometteurs sont à suivre.
Si j’apprécie le spectacle offert par la culture de cette plante aromatique aux nombreuses vertus, si même je suis tentée par d’audacieuses touches d’originalité culinaire ou quelque prescription thérapeutique, je suis beaucoup moins sensible à son parfum et ses utilisations cosmétiques.
Il est encore temps d’en faire provision pour des infusions hivernales apaisantes, mais déjà quelques fleurs se fanent et bientôt les senteurs exquises vont s’estomper puis disparaitre. Les abeilles qui en ont tiré tout le nectar vont partir butiner ailleurs…
Merci pour ce reportage je ne savais pas qu il y avait de la lavande dans cette région. Une caresse pour Mimi.
RépondreSupprimerLa lavande est une nouveauté en Thrace... Mais Mimi est mon fidèle compagnon pour le 8e été consécutif. Je lui transmets la caresse. Il adore ça!
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