Pour cette ultime promenade au Parc Floral avant de
quitter Paris, ce ne sont pas les massifs colorés qui ont le plus retenu mon
attention cette fois, mais de surprenantes sculptures éparpillées dans l’espace
verdoyant.
Dès l’entrée côté château de Vincennes, au début du chemin de l’évolution, posées sur le parterre paysagé composé de fougères et de mousses enveloppées de brumes, des naïades, nymphes aquatiques protectrices des sources, des rivières et des fontaines, accueillent les visiteurs.
Dès l’entrée côté château de Vincennes, au début du chemin de l’évolution, posées sur le parterre paysagé composé de fougères et de mousses enveloppées de brumes, des naïades, nymphes aquatiques protectrices des sources, des rivières et des fontaines, accueillent les visiteurs.
Accompagnée d’Elvan qui malgré son jeune âge n’était plus si pressé de rejoindre l’aire de jeux, nous avons déambulé dans les allées à la recherche de ces discrètes présences se reflétant sur les plans d’eau, grimpées sur des bosquets et même suspendues aux branches.
Au cours de cette chasse au trésor inattendue, nous avons rencontré la sculptrice Daniela Capaccioli qui supervisait l’installation d’un centaure, créature immortelle mi-homme, mi-cheval, l’une des quarante pièces composant l’exposition «Formes de l'Invisible» à découvrir jusqu’au 1er octobre 2021.
Les créatures mythologiques sont en bonne place dans ses représentations de l’invisible. Certaines nous semblent bien sympathiques comme ces dryades aériennes, nymphes protectrices des arbres et des forêts et ces femmes-arbres qui leur sont associées.
Mais on rencontre aussi des monstres, tel Cerbère, le chien à trois têtes gardien des portes de l’Enfer, et Tuchulcha l’inquiétante divinité étrusque.
Et puis des abeilles, animal mythique dans toutes les civilisations, aujourd’hui symboliques sentinelles face à la menace que l’activité humaine inflige à la planète.
Postés
dans le décor comme pour témoigner peut-être de la nécessité d’une présence plus
respectueuse, moins envahissante de notre passage sur terre. Comme une invitation à chacun des visiteurs
d’être lui aussi une sentinelle afin de préserver l’environnement qui nous émerveille,
celui qui nous fait rêver.
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