De tout l’été, il a épargné les côtes européennes de la Marmara. La mer était si calme qu’on y voyait les poissons comme dans un aquarium… Ce n’est pas toujours le cas. Parfois il prend un malin plaisir à brasser les flots qui se chargent de sable et d’algues, rendant la baignade nettement moins agréable pendant quelques jours.
Dans la nuit de samedi, le Lodos a brusquement soufflé en
rafales, agitant les feuillages avec tant de violence que le sommeil en fut
perturbé.
Au petit matin le spectacle était impressionnant. Décor inhabituel pour les résidents qui les autres années ont déjà regagné la ville, en ce début d’automne. Les embarcations, que la veille encore le Poyraz balançait doucement de sa brise fraiche, ont été bien malmenées par les vagues écumantes, risquant à tout moment de rompre leurs amarres.
La jetée amovible n’a pas résisté longtemps aux assauts, se détachant de la passerelle pour suivre sans entrave le mouvement ondulatoire imposé par les éléments.
Après le passage de ce vent capricieux bousculeur de paysage, le ciel devint lui aussi moins limpide. Le crépuscule fut ce soir là particulièrement fascinant.
Les photos du coucher de soleil sont magnifiques. Bravo.
RépondreSupprimerMerci Brigitte... Un petit compliment ça fait toujours plaisir!
SupprimerÜflemiş üflemiş... Magnifique coucher de soleil !
RépondreSupprimerDe retour en ville... Me restent les photos!
Supprimer