On croyait indestructible ce monument emblématique de
Paris qui a traversé les siècles.
Lundi soir vers 19h, la nouvelle s’est rapidement
propagée à travers le monde : Notre-Dame brûle !
Très vite l’espoir de maîtriser facilement l’incendie fut
balayé. Une heure plus tard, la flèche s’effondrait sous le regard incrédule de
milliers de Parisiens, de touristes médusés par le stupéfiant spectacle, très médiatisé, d’un
symbole du patrimoine de l’humanité qui part en fumée.
©Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP |
Les médias n'étaient pas les seuls aux premières loges. Jean, photographe amateur, a tout vu de son balcon. Avec son aimable autorisation, voici quelques uns de ses clichés.
Vers 22h le scénario catastrophe de l’anéantissement de l’édifice se profilait, malgré l’acharnement courageux des pompiers, et puis au petit matin il a fallu constater les pertes mais aussi les éléments sauvés.
L’éternité n’existe pas plus pour le vivant que pour les
constructions… Juste une affaire de temps qui passe, quelques décennies,
quelques siècles, quelques millénaires tout au plus.
Il n’empêche que se trouver témoin impuissant de la
disparition, de la dégradation, est bouleversant et provoque une profonde émotion,
une prise de conscience brutale de la fragilité, de la vulnérabilité des êtres
et des choses.
Après le choc, le moment vient de se pencher sur ce qui
reste, ce qui pourra être reconstruit… Et l’histoire continue autrement avec
des blessures, des cicatrices qui se refermeront avec le temps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire