L’incompréhensible règle de limitation de déplacement à "une
heure, un kilomètre" est enfin levée depuis quelques jours, remplacée par
trois heures et vingt kilomètres. Bien plus encore que la réouverture des
commerces épinglés "non essentiels", je l’attendais avec impatience !
Le Jardin des Plantes n’avait pas fermé ses portes,
contrairement au confinement du printemps, mais fut inaccessible pour cause de
distance non réglementaire. Situation
d’autant plus porteuse de frustrations.
Un soleil pâle irise le vitrage des grandes serres à l'architecture
métallique, construites entre 1833 et 1836, offrant un cadre théâtral au majestueux
cèdre du Liban planté en 1734 par Bernard de Jussieu, alors Conservateur du
Jardin.
« Qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin
de médecin », ce dicton s’applique à la sauge officinale aux multiples
vertus, reconnaissable à ses feuilles gris-vert d’aspect velours.
Pour compléter le dépaysement, un attroupement de
perruches à collier se donne en spectacle autour des mangeoires destinées habituellement
aux étourneaux, aux mésanges et autres passereaux…
Ne quittons pas le jardin sans humer l’agréable parfum
des bouquets roses de la viorne odorante (viburnum
farreri) caractérisée par une longue floraison automnale et hivernale. Cet
arbuste fut découvert en 1910 par
Reginald Farrer dans les massifs montagneux de l'ouest de la Chine.
Cette échappée au pays de la botanique fut bénéfique pour évacuer en partie le stress accumulé au cours de quatre semaines de confinement nécessaire mais regrettablement truffé de consignes absurdes le discréditant…
Ne tardons pas à profiter de l'allègement du dispositif un peu plus respectueux de notre santé mentale!
Jolie promenade. Merci
RépondreSupprimerComme toujours, bravo, Patricia, tu as le chic pour photographier la nature. Un grand merci, grâce à toi, je me promène dans mon Paris qui commence à me manquer.
RépondreSupprimer