Depuis le pont d’Austerlitz, près du Jardin des Plantes
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Toujours une
bonne raison d’aller faire un tour au Jardin des Plantes lors de mes séjours
parisiens, ne serait-ce que pour assouvir des curiosités dans les allées de
l’Ecole de Botanique ou du Jardin Alpin suivant les saisons. Car ne l’oublions
pas il a eu pour ancêtre le Jardin Royal des plantes médicinales créé par Louis
XIII dans la première moitié de 17e siècle.
Au cours des siècles
suivants il s’est enrichi de nombreuses constructions et installations abritant
les découvertes scientifiques concernant la vie animale et végétale sous toutes
ses formes ainsi que le règne minéral, (ce dernier n’étant accessible
aujourd’hui que par une visite virtuelle).
A part une visite
récente des Grandes Serres, ré-ouvertes au public depuis juin 2010, il y a bien longtemps
que je n’ai pas mis les pieds dans la Grande
Galerie de l’Evolution, pas plus qu’à la Ménagerie. Et la dernière fois
que j’ai vu les Galeries de Paléontologie et d'Anatomie comparée c’était au
cinéma. Rappelez-vous la spectaculaire éclosion d’un œuf de ptérodactyle dans
le film Adèle Blanc-Sec…
Mi novembre, en
déambulant dans les allées, je cherchais cependant autre chose : une
exposition de photos sur le thème des métiers de la paléontologie.
Jacques
Vekemans y présente jusqu’en mai 2013, sur une vingtaine de panneaux, le
quotidien des spécialistes et de leurs assistants en pleine action sur des
chantiers de fouille, mais aussi des intervenants plus discrets qui prennent le
relais pour classer, préserver, présenter ces traces d’êtres vivants qui ont peuplé
la Terre au
cours des temps géologiques… et aussi faire des copies de ces précieux fossiles
pour l’étude et les manipulations.
Un clin d’œil affectueux
à une stagiaire en gants bleus que je connais bien, très appliquée dans la
réalisation d’une étape délicate du moulage d’une mandibule de cétacé fossile
de 37 millions d’années…
Si le temps le
permet, prenez le temps de vous asseoir sur un banc pour admirer la perspective
ou méditer sur la théorie de l’évolution de Charles Darwin… Ne vous étonnez pas
d’y trouver une plaque discrète avec un nom et parfois un message d'un illustre inconnu. La plupart des
255 bancs ont été parrainés par des particuliers ou des entreprises soucieuses
de participer à la valorisation du Jardin et au confort des visiteurs.
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