Je connais Seher Özinan depuis plus de 25 ans. J’ai suivi son cheminement artistique avec un grand intérêt.Son œuvre originale, soumise au regard critique et compétant de Cemal Kutay et Nurhan Atasoy, deux grands spécialistes de l’histoire ottomane, a déjà fait l’objet de nombreuses expositions en Italie où l’artiste a vécu plus de dix ans.
Les musées italiens l’ont accueillie chaleureusement : Palais Barberini—Rome (novembre 2001), Palais RAS—Triestre (mai 2002), Ex Mattatoio Expo—Rome (juin 2002), Musée National des Arts Orientaux—Rome (novembre 2002, Musée Infiorata—Rome, Genzano (mai 2003).
Dans le cadre du “Salon d’Automne de la Peinture Contemporaine” elle a participé à l’exposition collective qui s’est déroulée dans la salle Olympe de Gouges du 11e arrondissement de Paris en septembre 2004.
Elle a exposé du 10 au 30 avril 2004 “Les figures du harem à travers les siècles” dans le cadre prestigieux du palais de Topkapi, lieu où des milliers de femmes ont vécu une expérience marquante. Loin des fantasmes orientalistes des occidentaux, un hommage touchant et respectueux leur étaient ainsi rendu.
Elle a exposé du 10 au 30 avril 2004 “Les figures du harem à travers les siècles” dans le cadre prestigieux du palais de Topkapi, lieu où des milliers de femmes ont vécu une expérience marquante. Loin des fantasmes orientalistes des occidentaux, un hommage touchant et respectueux leur étaient ainsi rendu.
Chatoiement des étoffes, finesse des broderies d’or et d’argent, légèreté des tulles, des dentelles et des mousselines de soie, élégance des parures de perles et de bijoux précieux… la somptuosité des toilettes féminines ne fait pas oublier ici la rigueur des règles de fonctionnement du harem, mais contribue à lever le voile sur une véritable institution éducative qui ne laissait que peu de place à l’oisiveté et la lascivité, mais portait l’esthétique au rang de discipline.
Les nombreux visiteurs, touristes turcs et étrangers ont montré un vif intérêt et une admiration sincère tant pour la performance artistique que pour la démarche originale et particulièrement bienvenue dans ce cadre. Certains ont déclaré qu’une lacune était ainsi comblée par un regard féminin sur le sujet, d’autres n’ont pas hésité à y voir l’expression de la “Nouvelle Miniature Turque”.
Les nombreux visiteurs, touristes turcs et étrangers ont montré un vif intérêt et une admiration sincère tant pour la performance artistique que pour la démarche originale et particulièrement bienvenue dans ce cadre. Certains ont déclaré qu’une lacune était ainsi comblée par un regard féminin sur le sujet, d’autres n’ont pas hésité à y voir l’expression de la “Nouvelle Miniature Turque”.
Une trentaine de ses œuvres a fait l’objet d’une récente exposition en août 2008 dans un salon de l’hôtel “The Marmara” place Taksim à Istanbul.
Je vous laisse découvrir son site pour en savoir plus :
Texte publié dans le journal de "La Passerelle Info" No 34 en mars 2004 et réactualisé ce jour avec des photos de l'exposition 2008.
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