mercredi 29 janvier 2014

Visite officielle au Palais de France

Il y avait bien longtemps qu’un Chef d’Etat français n’avait réalisé de visite officielle en Turquie. Alors la communauté française d’Istanbul s’est empressée de répondre à l’invitation, pour écouter l’allocution qui lui était destinée au terme de la visite présidentielle du 27 et 28 janvier. 


Les places étant limitées certains de ceux qui souhaitaient être présents n’ont pas obtenu le carton convoité. Les autres ont dû faire preuve de patience pour pénétrer dans l’élégante bâtisse du début du 19e siècle et ont eu le temps d’en admirer la façade avant l’arrivée de François Hollande.


Les invités ont apprécié l’accueillante température de la salle des fêtes du Palais avant d’entendre avec satisfaction les propos encourageants du président sur sa volonté de relancer le réchauffement des relations franco-turques.


Les plus audacieux ont pu échanger quelques mots pour lui exprimer leur reconnaissance d’avoir enfin redonné un peu d’espoir à ceux qui croient que la Turquie mérite autre chose que du mépris.

Retrouvez les points essentiels du discours dans lepetitjournal.com 
Des photos et commentaires de Nathalie Ritzman
Les commentaires de Gisèle 


mercredi 15 janvier 2014

Le CENTQUATRE, un lieu vivifiant

A Istanbul, plusieurs friches industrielles ont bénéficié d’une réhabilitation après restauration, et sont devenues des lieux culturels attractifs. (Santral Istanbul, Istanbul Modern, Feshane, Tophane, Kadır Has, et d’autres…)
Profitant d’un séjour parisien en novembre 2012 j’avais visité le musée des arts forains dans les anciens entrepôts vinicoles de Bercy. 
Cette fois ma curiosité m’a conduit dans le 19e arrondissement, vers les anciens bâtiments construits de 1872 à 1874 pour les pompes funèbres.  L'activité a décliné suite à la fin du monopole municipal en 1993, puis cessé complètement en 1997, mais l’ensemble architectural remarquable a été classé monument historique.




Ces lieux, entre le 104 rue d’Aubervilliers et le 5 rue Curial, autrefois consacrés aux ultimes instants de notre passage sur terre, ont été ressuscités par la réalisation de projets économiques artistiques et sociaux. Depuis 2008, ils ont été investis par une créativité bien vivante dans les domaines variés des arts plastiques et des arts du spectacle.
Sous la verrière de la halle, côté rue Curial, l’espace est ouvert à tous pour la pratique d’expressions corporelles diverses, danses, acrobaties, jonglages etc…





Au sous-sol, vers les anciennes écuries, le Labyrinthe en carton de Michelangelo Pistoletto est à découvrir durant l’année 2014.






Sous la verrière de l’autre halle et les bâtisses adjacentes, l’exposition C' Magic propose jusqu'au 2 février 2014, une réflexion sur la fragilité de l’existence à travers 4 installations visuelles dont une curieuse bibliothèque mouvante… hantée peut être ? Clins d’œil malicieux à la précédente affectation des lieux !





Le CENTQUATRE abrite aussi des résidences temporaires, des ateliers pour recevoir des artistes et leurs projets créatifs et leur permettre de dévoiler au public le processus de création, la réalisation d’une œuvre.
Un restaurant, un café, une librairie, la Maison des Petits pour les enfants de moins de 6 ans, sont les autres attraits de cet espace convivial à découvrir.




lundi 6 janvier 2014

Bonne année 2014 Mutlu Yıllar

Meilleurs vœux à tous les lecteurs de ce blog auxquels je dédie ces photos de la mairie du 4e arrondissement de Paris, illuminée depuis le 5 décembre 2013 et jusqu’au vendredi 10 janvier 2014, de 20 néons déclinant le message « Aimer les différences » dans 20 langues différentes : créole, arabe, anglais, chinois, croate, espagnol, roumain, français, grec, hébreux, italien, wolof, allemand, japonais, filipino, polonais, portugais, russe, turc, vietnamien.




Cette installation de Michelangelo Pistoletto a été auparavant exposée à Turin, Naples, Graz et Paris (en 2010 pour Nuit Blanche et en 2013, au Louvre, dans le cadre de l’exposition « Année 1 – Le Paradis sur Terre »).
Elle traduit l’engagement de l’artiste dont l’objectif est d’éveiller et responsabiliser les consciences.
« Uniformité et différence sont les deux termes antagonistes qui représentent la plus grande tension conflictuelle dans la réalité planétaire actuelle. Une politique qui conduise à "aimer les différences" est vitale pour le développement de nouvelles perspectives dans l’ensemble du domaine social. Le nom du mouvement, Love Difference, recouvre un concept qui dépasse le sens rationnel de « tolérance » pour ce qui est différent et englobe la sphère du sentiment ; aimer signifie éprouver une attirance, de l’émotion, manifester de l’affection et du dévouement. Les différences entre personnes et groupes sociaux sont la première chose à accepter et accueillir dans un esprit d’ouverture, sensible et chaleureux, pour que le mot "humanité" ait enfin un sens, dans cette société de plus en plus globalisée. » (Michelangelo Pistoletto, Manifeste Love Difference, 2002.)

« Aimer les différences » : Une bonne résolution à prendre en ce début d’année pour construire un avenir meilleur…