samedi 17 octobre 2009

La péninsule de Datça en octobre

Qu’il est agréable de s’échapper d’Istanbul en octobre. Alors que l’automne y a déjà déployé, certains jours, sa panoplie de ciel gris, d’averses, de fraiches températures, l’été n’a pas dit son dernier mot, ailleurs, plus au sud… et c’est le moment de prolonger le plaisir des caresses du soleil là où c’est encore possible…


Découvrir la presqu’ile de Datça par exemple, avec ses petits coins de paradis un peu partout tout au long de la route qui sillonne ses vallées, grimpe aux flancs de ses montagnes, plonge vers les eaux turquoise et s’offre le plaisir de surprendre le voyageur à chaque sortie de virage : une partie de cache-cache avec les paysages entre le golfe d’Hisarönü et celui de Gökova. Une nature qui se dévoile par petits bouts pour mieux ménager ses effets, qui nous dit déjà qu’il faudra revenir pour mieux la connaître…


Criques désertes ou immenses plages aménagées abandonnées des touristes, vous avez le choix suivant l’humeur du moment…
Les premières pour vous identifier à Robinson. Les secondes valent aussi le détour car on y rencontre de sympathiques originaux, adeptes de la vie de bohème et du keyif turc aux terrasses des petits restaus sans prétentions.



Partout la baignade est tentante, l’eau transparente juste à la bonne température, les galets multicolores bien polis par les vagues, et les parasols, mis à disposition gratuitement, bien accueillants. Avec en prime, les cabrioles facétieuses des dauphins à quelques dizaines de mètres du bord ou la visite incongrue d’un groupe de volatiles peu farouches.

Et puis il y a les villages et leurs habitants pour qui la mer est loin d’être le seul attrait bien qu’elle ne soit jamais très loin. Pêcheurs mais surtout agriculteurs.



Les oliviers et figuiers offrent une abondante récolte et les amandiers sont choyés ici. Quel spectacle ce doit être au début du printemps quand, sur leurs branches, éclosent ces milliers de fleurs odorantes, quand leurs pétales fond un tapis rosé sur l’herbe tendre !

L’apiculture y tient sa place aussi. Des ruches bleutées partout, bien alignées ou placées aux hasards du terrain… Il faut dire que la végétation environnante, plantes médicinales et aromatiques, pins, eucalyptus et flore sauvage abondante en toutes saisons, offre un festin permanent aux abeilles qui s’emploient activement à butiner pour fabriquer des tonnes de miel parfumé.

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