En Occident, il y a longtemps que
la fève de la galette des rois a été remplacée par des petits objets en céramique
divers et variés inspirés de thèmes religieux, des signes du zodiac et le plus
souvent aujourd’hui de personnages de la bande dessinée. Le terme est resté
cependant et les fabophiles en collectionnent quelques milliers.
Le légume, un des
plus anciennement cultivé, a lui-même quasiment disparu de la gastronomie française,
mais se trouve encore dans la cuisine espagnole, italienne et du Moyen Orient.
En Turquie on en
consomme la graine aussi bien fraiche que sèche, mais aussi les gousses particulièrement
tendres en ce moment et en première ligne sur les étals des marchés.
Elles sont préparées
à l’huile d’olive comme beaucoup d’autres légumes suivant les saisons
(artichauts, haricots verts, poireaux, courgettes, pourpier… plats servis
froids de la catégorie des zeytinyalı) et sont à l’honneur sur les tables
familiales pour quelques semaines encore.
Elles ont une
saveur qui surprend les papilles inexpérimentées. Malgré la ressemblance d’aspect
avec les haricots verts, le goût en est bien différent, à la fois plus onctueux
et plus astringent.
Un peu d’aneth et
une cuillère de yaourt sont l’accompagnement indispensable des fèves en gousse.
C’est une spécialité culinaire qui ne devrait pas être négligée des curieux de cuisine turque traditionnelle.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis ton blog depuis quelques années maintenant.
Un tag sur Istanbul pour partager ses bonnes adresses t'attend ici :
http://vivreaistanbul.fr/un-tag-a-istanbul/ !
Bises !
Pas trop disponible en ce moment et surtout pas du tout envie de me plier à ce genre d’exercice imposé. Désolée de décliner l’invitation. N’y vois pas de la suffisance mais j’ai du passer l’âge de me faire taguer… Répondre brièvement à quelques questions n’apporterait aux lecteurs qu’un intérêt très limité. Laissons-les découvrir la diversité des blogueurs à travers des messages construits et non dans du prêt-à-lire forcement réducteur.
SupprimerMerci de tes visites. Ton commentaire sur « Entre deux rives » m’a permis de constater que les blogs sur Istanbul se multiplient et qu’une même passion pour ce pays les anime. Continuons à dépoussiérer les clichés et à faire connaître la Turquie que nous aimons au gré de la fantaisie et du style de chacun. Avec tous mes encouragements.