Il y a quelques semaines, en attendant l’ouverture au public du pavillon impérial de la Nouvelle mosquée, je vous faisais partager quelques photos…
Mardi en passant voir « The Morning Line », j’ai fait un détour vers le « Hünkar Kasrı » et constaté qu’on y annonçait une exposition.
Mardi en passant voir « The Morning Line », j’ai fait un détour vers le « Hünkar Kasrı » et constaté qu’on y annonçait une exposition.
Cela aurait pu être une bonne occasion de découvrir les lieux… Mais comme je le craignais, les "œuvres" ne sont exposées que dans le corridor d’accès! Les céramiques, boiseries et autres petites merveilles ne sont pas encore visibles du public.
Qu’à cela ne tienne ! L’exposition patronnée par l’Agence "Istanbul Capitale Européenne de la Culture" aurait pu nous réserver une agréable surprise puisque cette exposition collective de peintures à l’huile a pour thème Mihri Müşfik et Istanbul et que les artistes sont membres de l’association des femmes peintres d’Istanbul créée en 2005 en mémoire de Mihri Müşfik (1886-1954).
Si l’intention et l’initiative sont louables, les tableaux présentés le sont malheureusement moins. La surprise est de taille et la déception aussi !
Entre Kitsch et bling bling vous avez le choix. Le meilleur reste très conventionnel et scolaire.
Si l’intention et l’initiative sont louables, les tableaux présentés le sont malheureusement moins. La surprise est de taille et la déception aussi !
Entre Kitsch et bling bling vous avez le choix. Le meilleur reste très conventionnel et scolaire.
Où sont l’audace et la soif de liberté que j’ai cru déceler dans le portrait de Mihri Müşfik ?
Fille d’un pacha ottoman (Rasim Paşa) cette peintre turque a ouvert en 1914 la première académie féminine des beaux-arts (İ-Nas Sanayi-i Nefise) et en fut la première directrice.
Refusant de se plier au statut réservé aux femmes de l’époque, elle partit une première fois en Italie en 1919 puis en 1923. Elle s’établit ensuite à Paris (No52, Boulevard Montparnasse) pour une courte période et traversa l’Atlantique pour s’exiler dans différentes villes des Etats Unis (Boston, Washington, Chicago). Elle fut un temps professeur d’arts plastiques dans des universités, puis elle donna des cours particuliers.
Mihri Müşfik mourut à New York dans le dénuement et la solitude en 1954 et fut enterrée dans une fosse commune.
Elle a peint entre autre les portraits d’Atatürk, du Pape Pie XI, de Thomas Edison, des natures mortes et des autoportraits.
Refusant de se plier au statut réservé aux femmes de l’époque, elle partit une première fois en Italie en 1919 puis en 1923. Elle s’établit ensuite à Paris (No52, Boulevard Montparnasse) pour une courte période et traversa l’Atlantique pour s’exiler dans différentes villes des Etats Unis (Boston, Washington, Chicago). Elle fut un temps professeur d’arts plastiques dans des universités, puis elle donna des cours particuliers.
Mihri Müşfik mourut à New York dans le dénuement et la solitude en 1954 et fut enterrée dans une fosse commune.
Elle a peint entre autre les portraits d’Atatürk, du Pape Pie XI, de Thomas Edison, des natures mortes et des autoportraits.
Sur les traces de Mihri Müşfik, j’aurais bien aimé y aller mais l’exposition qui a lieu du 2 au 15 juin 2010 dans le corridor du pavillon impérial (Hünkar Kasrı) ne m’y a pas conduit. Il ne suffit pas d’inclure dans un tableau l’effigie d’un peintre pour honorer sa mémoire… Utiliser son nom pour attirer le visiteur est carrément inadmissible.
Pour la visite du pavillon, il faudra encore attendre, parait-il ! Double déception.
Pour la visite du pavillon, il faudra encore attendre, parait-il ! Double déception.
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