Brève visite, avant de reprendre la direction d’Istanbul…
Il y a bien longtemps que je n’avais remis les pieds à
Antalya.
L’urbanisation a encore gagné du terrain aux alentours,
rançon de son attrait touristique.
Sur la grande place, la statue équestre d’Atatürk et les
jets d’eau sont fidèles à mon souvenir. Les fayton
(voitures à cheval) semblent avoir été remplacés par un tramway.
Du promontoire, le panorama sur la baie et les montagnes
est superbe.
Depuis sa fondation en 150 av. JC. par Attale II, roi de
Pergame qui la nomma Attaleia, la ville a toujours été habitée et donc
remodelée au fil des siècles.
Kaleiçi, la
vieille ville nichée dans l’abri des remparts plus ou moins entretenus par les
occupants successifs, est donc plus ottomane qu’antique, mis à part la superbe
porte d’Hadrien et quelques tours dont celle de l’horloge. La mosquée au
minaret tronqué témoigne de l’époque byzantine puisqu’elle fut auparavant une
église.
A côté de sa mosquée couverte de six coupoles tuilées, le
minaret cannelé, Yivli Minare, (1230),
en briques rouges recouvertes autrefois de faïences turquoise, et datant du
sultanat seldjoukide d’Alaeddin Keykubad, se dresse toujours fièrement au
dessus des maisons ottomanes pour la plupart restaurées et affectées à l’hôtellerie
de charme.
Quelques autres monuments ont été mis en valeur dans la
rue piétonne.
Un mausolée caractéristique de l’époque du beylicat
karamanide (1377) se fait remarquer par la blancheur de ses pierres.
Une dépendance
du complexe de la mosquée au minaret cannelé, devenue au 15e siècle mevlevihane (local de l’ordre religieux
des derviches tourneurs), lui fait de la concurrence avec sa façade encore plus
blanche. Sous sa toiture élégante le ministère de la culture a installé une galerie
d’art.
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