mardi 11 avril 2017

Les jardins flottants Niki de Saint Phalle, espace de verdure en bord de Seine

Ce long séjour parisien ne peut être qualifié de voyage d’agrément ce qui n’empêche pas de flâner au gré des envies. Sans pour autant délaisser les expositions et les cinémas, j’ai privilégié le plus souvent possible les parcs et les jardins pour y puiser un peu de sérénité.

Pont Bir Hakeim - Art Nouveau 1905

Pont Alexandre III - Art Nouveau 1900



En bord de Seine, côté rive gauche, entre le pont de l'Alma et celui des Invalides, tout près du spectaculaire pont Alexandre III, du Grand Palais et du Petit Palais, voici des jardins flottants amarrés à de grandes poutres métalliques et reliés par des passerelles. Ils ont été inaugurés en juin 2013 et baptisés Niki de Saint Phalle en septembre 2014 pour honorer la mémoire de l’artiste. 


Des espaces de repos ont été prévus pour que la promenade se transforme, en pause détente dans un hamac, sur un banc ou une large chaise longue… J’ai découvert les lieux l’année dernière. Les photos datent d’un jour un peu terne et les amateurs ne se bousculaient pas, mais il suffit d’un rayon de soleil pour les attirer.


Les berges de la Seine ont certes été rendues en bonne partie aux piétons, jogger et cyclistes mais n’offrent pas souvent cette atmosphère champêtre. 


En plein cœur de la ville ces îlots de verdure sont les bienvenus. L’île aux oiseaux, l'île prairie, l'île centrale, l'île verger, l'île aux brumes, tout un archipel pour décliner une végétation variée, accueillir les chants des oiseaux. 







Ce lieu de charme est une invitation à passer un moment tranquille dédié à la lecture, la contemplation ou la rêverie, bercé par les flots doucement agités au passage des péniches. Je suis prête à lui reconnaître une fonction thérapique proche de la vision que Niki de Saint Phalle avait sur sa création artistique :
« Peindre calmait le chaos qui agitait mon âme et fournissait une structure organique à ma vie sur laquelle j’avais prise. C’était une façon de domestiquer ces dragons qui ont toujours surgi dans mon travail tout au long de ma vie et cela m’aidait à me sentir responsable de mon destin. Sans cela, je préfère ne pas penser à ce qui aurait pu m’arriver. » Niki de Saint Phalle, Harry and Me. The Family Years, Zurich, Benteli, 2006



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire