lundi 30 mai 2016

Voyage en Amazonie

Depuis le 8 mars, journée internationale de la femme et hasard d’un banal rendez-vous parisien, je voyage en Amazonie sans avoir eu besoin de m’envoler pour l’Amérique du Sud.
J’aurais bien voulu mais je ne suis pas partie non plus sur les rives du Thermodon, Terme Çayı en turc, dans la région de Samsun, au bord de la mer Noire, à la recherche d’éventuelles traces laissées par les Amazones, ces femmes guerrières et cavalières des peuples Scythes et Sarmates ayant probablement vécu entre 600 et 200 av. JC, qui ont suffisamment  impressionné les Grecs pour qu’ils en relatent les exploits dans leurs récits mythologiques en les faisant affronter Hercule, Thésée, Achille, Bellérophon, et bien d’autres.
J’ai pourtant entamé, sans l’avoir choisi, un épique voyage dans les contrées sans frontières du temps suspendu, de la parole étouffée, des interminables attentes, des insupportables incertitudes, et des guère moins supportables certitudes. 

Jardin de l’hôpital St Louis à Paris et ses bâtisses historiques, en avril

Le centre hospitalier actuel
Propulsée dans un monde inconnu, bien qu’essentiellement féminin, il va falloir avancer à un rythme qu’on ne maîtrise pas, suivre des stratégies défensives et offensives élaborées par d’autres mais franchir les étapes coûte que coûte sans flancher.

L’annonce déstabilisante de sa présence perfide m’a fait entrer en résistance contre un ennemi pernicieux et tenace, qui se dissimule sous le nom d’un signe astrologique, synonyme de crustacé.  Le combat a déjà commencé et il sera long. Il faudra bien le courage des guerrières pour en sortir victorieuse,  l’obstination d’un enfant pour pagayer dans des eaux tumultueuses, la force des arbres pour rester debout.

Au parc d’acclimatation en mai
Un marronnier et son lierre grimpant dans le jardin de l’école du Breuil au Bois de Vincennes en mai
  

2 commentaires:

  1. tu es volontaire et forte , tu combattras la bestiole et gagneras !
    on pense fort à toi

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    1. Oui, c'est ce que l'on attend de moi et j'ai fait mon possible jusqu’à maintenant. Pas vraiment le choix! Une image m’obsède... Le paulownia du jardin de l’hôpital Saint Louis. J'ai souvent caressé son tronc cabossé pour y puiser une partie de sa force. Il est abîmé et moi aussi. Ce printemps encore il a refleuri... Vaillant! Il porte l'espoir de beaucoup d'amochés et il le sait.
      Je vais encore avoir besoin que l'on pense à moi, même si tout le monde est impatient de tourner cette page, d'oublier cet incident de parcours, de faire comme si il n'avait jamais existé.
      Merci pour les soutiens d'hier, d'aujourd'hui et de demain...

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