mardi 4 décembre 2012

Exposition de photos au jardin des plantes

Depuis le pont d’Austerlitz, près du Jardin des Plantes

Toujours une bonne raison d’aller faire un tour au Jardin des Plantes lors de mes séjours parisiens, ne serait-ce que pour assouvir des curiosités dans les allées de l’Ecole de Botanique ou du Jardin Alpin suivant les saisons. Car ne l’oublions pas il a eu pour ancêtre le Jardin Royal des plantes médicinales créé par Louis XIII dans la première moitié de 17e siècle. 


Au cours des siècles suivants il s’est enrichi de nombreuses constructions et installations abritant les découvertes scientifiques concernant la vie animale et végétale sous toutes ses formes ainsi que le règne minéral, (ce dernier n’étant accessible aujourd’hui que par une visite virtuelle).
A part une visite récente des Grandes Serres, ré-ouvertes au public depuis juin 2010, il y a bien longtemps que je n’ai pas mis les pieds dans la Grande Galerie de l’Evolution, pas plus qu’à la Ménagerie. Et la dernière fois que j’ai vu les Galeries de Paléontologie et d'Anatomie comparée c’était au cinéma. Rappelez-vous la spectaculaire éclosion d’un œuf de ptérodactyle dans le film Adèle Blanc-Sec…


Mi novembre, en déambulant dans les allées, je cherchais cependant autre chose : une exposition de photos sur le thème des métiers de la paléontologie. 



Jacques Vekemans y présente jusqu’en mai 2013, sur une vingtaine de panneaux, le quotidien des spécialistes et de leurs assistants en pleine action sur des chantiers de fouille, mais aussi des intervenants plus discrets qui prennent le relais pour classer, préserver, présenter ces traces d’êtres vivants qui ont peuplé la Terre au cours des temps géologiques… et aussi faire des copies de ces précieux fossiles pour l’étude et les manipulations.
Un clin d’œil affectueux à une stagiaire en gants bleus que je connais bien, très appliquée dans la réalisation d’une étape délicate du moulage d’une mandibule de cétacé fossile de 37 millions d’années…



Si le temps le permet, prenez le temps de vous asseoir sur un banc pour admirer la perspective ou méditer sur la théorie de l’évolution de Charles Darwin… Ne vous étonnez pas d’y trouver une plaque discrète avec un nom et parfois un message d'un illustre inconnu. La plupart des 255 bancs ont été parrainés par des particuliers ou des entreprises soucieuses de participer à la valorisation du Jardin et au confort des visiteurs.

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