vendredi 19 novembre 2010

Flan parisien : consolation en douceur

En Turquie la tradition veut que l’on s’offre quantité de pâtisseries et de confiseries à la fin du ramadan si bien que cette fête religieuse est dénommée très souvent fête du sucre. Comme dans d’autres cultures, le sucre est aussi présent au cours de cérémonies pour se remémorer un défunt : le Mevlüt şekeri est censé apporter un réconfort.

En France cette offrande est plutôt associée à des événements heureux pour en décupler le plaisir. Pensons aux cornets ou sachets de dragées et autres présentations que nous recevons à l’occasion d’une naissance, d’un mariage… aux friandises qui accompagnent Noël et Pâques…
Le bonbon est aussi une récompense et s’offre pour accentuer une reconnaissance, un remerciement. Les friandises furent longtemps distribuées aux enfants sages… ou pour consoler leurs chagrins. Mais les nutritionnistes sont passés par là et nous ont expliqué que l’attitude était néfaste pour la santé. Manger sucré a désormais un goût amer de mauvaise conscience…

Il n’empêche que les traditionnels réflexes religieux ou laïques sont toujours là et qu’il y a des moments où leur empreinte reste très forte.
Chacun sa méthode pour tenter d’atténuer une profonde tristesse…
C’est le flan parisien avec son goût d’enfance qui s’est substitué au Mevlüt şekeri pour m’apporter une douce consolation.
Sur mon chemin il y avait "L'autre Boulange", 43, rue de Montreuil dans le 11e et je n’ai pas résisté à la tentation. C’est l’un des meilleurs de Paris !





 


2 commentaires:

  1. coucou ,
    il faut que je note cette adresse quand je vais rentrer , j'aaaaaaaaaaadore le flan parisien,encore plus que le firin sutlaç !
    bises
    Chantal

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  2. Et tu ne seras pas décue! Une bonne adresse pour les amateurs, pas loin de la station Faidherbe-Chaligny... A bientôt

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